Q&R

La santé mentale est un terme large qui fait référence à la capacité de profiter de la vie et de faire face aux défis. Elle inclut le bien-être émotionnel, spirituel et la présence de connexions sociales fortes et saines. Parmi les facteurs qui favorisent la santé mentale des jeunes, on trouve les relations avec les autres, le prends soin de soi et sa communauté, des stratégies efficaces pour faire face aux défis, des liens familiaux positifs, ainsi que la capacité de participer et d’être créatif, y compris de manière atypique ou non normative. En revanche, des facteurs qui peuvent nuire à la santé mentale des jeunes incluent les inégalités sociales et économiques, les défis personnels, la sensation de manquer de liberté ou d’indépendance, et la déconnexion familiale (Arsenault, 2018 ; Furtos, 2006 ; Dorvil, 2007)

Les services de protection de la jeunesse sont des services gouvernementaux ou privés qui apportent un soutien aux enfants et aux jeunes en situation de négligence et/ou de maltraitance. Ces services incluent les services sociaux, les foyers d’accueil, les soins en établissement de groupe, les soins résidentiels et les services d’adoption. Les services de protection de la jeunesse apportent également un soutien aux parents ou tuteurs et tutrices qui ont des difficultés à prendre soin de leurs enfants. (Albert, 2006 ; Fuller-Thompson, 2002)

Les normes de service sont les méthodes et les protocoles mis en place pour fournir un service. En matière de santé mentale des jeunes, ces normes sont souvent floues, notamment dans les cas de jeunes impliqués dans des services de protection de la jeunesse.

La Loi sur le système de justice pénale pour les personnes adolescente est une loi qui soutient le rôle des différents acteurs dans le système de justice pénale pour mineurs. Cette loi comprend de nombreux principes, mais met principalement l’accent sur la prévention de la criminalité, la réintégration et la réadaptation dans la société, ainsi que la responsabilisation des jeunes dans le système. (« Youth Criminal Justice Act », Gouvernement du Canada ; « L’application de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents », Ministère de la Santé et des services sociaux du Québec ; « Justice pour adolescents », Justice alternative du Haut-Richelieu)

Nous avons utilisé plusieurs théories tirées de la littérature académique pour orienter notre recherche. Ces théories comprennent :  

Les droits des enfants
Depuis de nombreuses années, l’Organisation des Nations Unies (ONU) s’intéresse aux droits des jeunes ainsi qu’aux droits des adultes. Dans ce cadre, l’ONU a adopté la Convention relative aux droits de l’enfant, qui souligne la responsabilité de l’État de protéger les mineurs (jusqu’à 18 ans) et de garantir leur bien-être dans tous les aspects de leur vie. L’intérêt supérieur de l’enfant doit primer dans toutes les mesures qui le concernent.

L’intersectionnalité
Ce terme est utilisé pour comprendre comment divers aspects de l’identité individuelle — y compris la race, le genre, la classe sociale et la sexualité — interagissent pour créer des expériences uniques de privilège ou d’oppression.

Les organisations résilientes
Cette approche offre un cadre conceptuel flexible pour comprendre de manière systémique, interdépendante et interactive le fonctionnement des individus et des organisations, et leur capacité à s’adapter positivement face à l’adversité ou aux perturbations. Elle guide notre recherche en se demandant comment nos systèmes de santé mentale et de protection de la jeunesse s’adaptent et comment les organisations, ainsi que les personnes au sein de celles-ci, surmontent les adversités.

Le rétablissement en santé mentale
Le rétablissement en santé mentale met l’accent sur l’importance d’approches diversifiées, axées sur la personne, communautaires et basées sur les forces, afin de tenir compte de l’unicité des expériences individuelles. Les éléments clés d’un service de soins en santé mentale orienté vers le rétablissement comprennent la promotion de la participation, l’offre d’espoir, l’engagement dans des approches globales et des interventions personnalisées, l’accent mis sur l’entraide mutuelle et le soutien par les pairs, l’augmentation des choix et la promotion de la citoyenneté active

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Contact

Emmanuelle Khoury

Université de Montréal, École de travail social
Pavillon Lionel-Groulx C. P. 6128, 
succ. Centre-ville Montréal
Montreal, H3C 3J7 QC

The Mental Health and Youth Protection research project is funded by the Canadian Institute of Health Research from 2023 to 2025. 

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