La pandémie de COVID-19 a profondément bouleversé les pratiques dans les services jeunesse, mettant à l’épreuve les intervenant·es et les institutions. Ce projet de recherche vise à mieux comprendre les effets de la crise sanitaire sur les jeunes de 12 à 25 ans et sur les intervenants·es qui les accompagnent.

Cette exposition explore le processus de rétablissement en santé mentale chez les jeunes, ainsi que les multiples façons de (sur)vivre qui façonnent l’expérience de la jeunesse. Elle met en lumière des photographies issues d’un projet de recherche participatif mené avec des jeunes de 17 à 35 ans (au moment de la prise des photos) ayant un savoir expérientiel en santé mentale.

Les jeunes impliqués dans le système de justice pénale pour mineurs ont des besoins en matière de santé, de toxicomanie et de soins de santé mentale plus importants que ceux de la population générale. Ils sont également confrontés à des défis plus importants que leurs pairs lorsqu’ils passent à l’âge adulte, y compris des difficultés personnelles, académiques et professionnelles, ainsi que des taux plus élevés d’itinérance.

La participation des jeunes, c’est-à-dire l’implication des jeunes dans les institutions et décisions qui affectent leur vie, est une manière de répondre aux enjeux de qualité, de confiance et d’accès aux services de santé mentale. De plus, les soins soutenant la réadaptation en santé mentale des jeunes reposent sur l’établissement d’une relation positive, soutenante et rassurante avec les intervenants. Le projet pose la question suivante : Comment les expériences et perspectives partagées par les jeunes lors des rencontres de soins sont-elles prises en compte et transformées en savoirs dans le but de prendre des décisions et d’intervenir?